Ah, 2024 ! Cette année qui devait être celle de tous les records, de toutes les victoires, de tous les sommets conquis… Enfin, c’est ce que disait mon plan d’entraînement minutieusement préparé le 1er janvier, confortablement installé dans mon canapé, une part de galette des rois à la main.

Les grandes ambitions du début d’année

Janvier avait bien commencé, avec trois sorties ! Si, si, je vous assure. Bon, d’accord, l’une d’entre elles consistait à courir après le bus, mais ça compte quand même, non ? Il y avait du dénivelé entre le trottoir et la marche du bus.

La grande période du “Pas aujourd’hui”

Le printemps est arrivé, et avec lui son lot d’excuses créatives :

  • “Il pleut des cordes” (2mm de pluie)
  • “Il fait trop beau, je risque l’insolation”
  • “Ma chaussette droite a un trou, c’est mauvais pour la biomécanique”
  • “Netflix a sorti une nouvelle série, c’est important pour ma culture générale”

L’été des grandes remises en question

Cet été, j’ai vraiment pensé à me remettre sérieusement au trail. J’ai même réorganisé trois fois mon armoire de running. Rangement par couleur, par usure, par degré d’optimisme quant à leur future utilisation… Un vrai travail d’archiviste !

L’automne de la rédemption (presque)

Septembre : le mois de toutes les résolutions. J’ai recommencé à suivre des trailers sur Instagram. C’est déjà un début, non ? J’ai même téléchargé une nouvelle application de running. Je ne l’ai pas encore ouverte, mais l’intention était là.

Le grand bilan

Finalement, 2024 n’aura peut-être pas été l’année la plus glorieuse en termes de performances, mais elle m’aura appris beaucoup sur moi-même :

  1. Je suis imbattable dans l’art de trouver des excuses créatives
  2. Mon canapé connaît parfaitement la forme de mon corps
  3. Je suis devenu expert en visionnage de vidéos de trail sur YouTube

2025 : L’année de la revanche !

Mais attention, 2025 sera différente ! (Cette phrase me rappelle étrangement quelque chose…) Cette fois-ci, c’est la bonne ! J’ai déjà :

  • Acheté de nouvelles chaussettes (sans trou)
  • Mis une alarme pour courir (que je zap depuis une semaine, mais chaque jour est une nouvelle opportunité)
  • Préparé mentalement mon canapé à me voir moins souvent

Parce qu’au fond, qu’est-ce qui fait un vrai trailer ? La persévérance ! Et là-dessus, je suis champion : je persévère dans mes tentatives de me motiver, et ça, c’est déjà un premier pas (même si c’est un pas fait en pantoufles pour l’instant).

En conclusion, 2025 sera MON année. D’ailleurs, j’ai déjà commencé à préparer mes excuses pour 2026, au cas où. Mais chut, restons positifs !

Note de l’auteur : Cet article a été rédigé en position allongée, pour mieux comprendre la psychologie du trailer démotivé.