Le Lyon UrbanTrail, événement devenu incontournable dans le paysage lyonnais. Pour cette édition 2015 et ma première sur cette course, j’ai participé aux 23 km. L’an dernier je devais prendre le départ sur 23 mais une vilaine tendinite ma contraint de passer mon tour. Cette année, le LUT 2015 sera mon premier dossard de l’année !

Avant le départ, je vous fais un petit état des lieux depuis ma dernière course qui remonte à fin novembre lors du Marathon International du Beaujolais. Depuis la naissance de ma fille mi-décembre, je profite des joies de la paternité en boudant complètement mes runnings. En 4 mois, j’ai parcouru tout juste 80 kms (sorties entre 4 et 7 kms…), pris 3-4 kilos, dormi très peu… Bref j’ai adopté la préparation optimale pour cette course : la “non prépa” !

Le jour J

Je pars de chez moi avec le trouillomètre à zéro car je n’ai pas couru plus de 10 kilomètres depuis 5 mois et jamais grimpé 1000m de D+. Du coup j’adopte la technique fidèle à notre Jean Claude national

Dossard retiré autour de 7h45 pour un départ à 8h30. Je file me changer dans ma caisse garée pas loin de la ligne de départ et je rejoins Théophane, un collègue de boulot prenant également le départ du 23 km. Direction le sas de départ, dans la 3ème vague. Bon je sais déjà qu’aujourd’hui je pourrais pas jouer la gagne ! (Bon en même temps, c’est pas vraiment à ma portée, on ne va pas se le cacher)

Départ Lut
Oui la ligne de départ, c’est le truc jaune-vert tout au fond, là-bas !

Les départs des vagues sont donnés assez rapidement, je passe la ligne de départ à 8h41 soit 11 minutes après le départ des premiers.Le parcours attaque directement par une série d’escaliers dans la montée de la Grande-côte qui nous fait atterrir sur le plateau de Croix-Rousse. J’y vais molo, aujourd’hui l’objectif sera la gestion de l’effort pour tenter de franchir la ligne d’arrivée.

Dans la descente, j’essaie de ne pas trop allonger la foulée pour éviter de provoquer les crampes… On retrouve les bords de Saône avec quelques escaliers. Direction le vieux lyon et les débuts de Fourvière. Devant la Gare Saint Paul, il y a déjà des supporters, c’est top pour attaquer la montée Saint-Barthelemy. On redescend par les escaliers de la montée des Chazeaux. Un bon casse-pâte. On enquille une longue portion sur les bords de Saône. C’est assez agréable car il n’y a personne, le soleil pointe le bout de son nez.

On arrive à la première difficulté avec la montée de Choulans puis la montée Saint-Laurent. Je marche évidement presque tout le long. Je suis en mode “économie d’énergie” car je sens que la matinée va être longue, très longue. On enchaîne par des escaliers par le chemin des Villas puis la montée du Petit Saint-Foy. J’ai les “traine-pattes” l’ambiance est excellente, ça n’arrête pas de déconner, de se chambrer et ça parle d’apéro… D’ailleurs dernières petites montée avant de retrouver le premier point du ravito idéalement placé pour nous laisser profiter de la vue sur Lyon.

Après un court arrêt au stand pour prendre un coca et un tuc, on enquille la seconde portion “roulante” du parcours pour rejoindre la basilique de Fourvière. j’ai du mal à gérer cette partie car j’ai envie d’envoyer un peu pour rattraper le temps perdu dans la première difficulté mais inconscient, je sens que la fin avec longue et crampé… Du coup j’essaie de trouver un compromis.

Bref après le passage du théâtre Romain, on repique avec les participants du 13km. Il y a beaucoup de monde, idéal pour attaquer les lacets des jardins de Fourvière. On repique ensuite par la descente des escaliers de la montée Nicolas de Lange. J’en profite pour allumer un peu et doubler du monde même si il y a quelques embouteillages. Je connais cette partie et je sais que la Piste de la Sarra va être hardue. Pas manqué, je cale plusieurs fois pendant la montée. Je commence à taper dans les réserves physiques. Voila la limite de la “non prépa” !

En haut de la Sarra, c’est le second ravito du parcours. Il fait un bien fou celui-là. Je repars avec quelques minutes de pause. Je commence à déroulé dans la descente de la montée de l’Observance : FAUTE ! Le début des crampes au quadris. J’essaie de limiter la casse en trouvant une technique de descente mais c’est moche. Le parcours repique ensuite par un passage dans le Fort de Vaise avant de redescendre sur les bords de Saône par les escaliers de la montée du Greillon. Je suis dans le rouge complet, j’avance pas. Je me tâte un moment à fuir vers l’abandon mais je me dit que je serais vraiment un con de lâcher au 19ème.

Après la traversée de la Saône, direction la Montée Hoche, descente sur les quais, passage par Les Subsistances, Montée de la Muette : je suis carbonisé. Je maudis chaque marche que je grimpe. Passage par le jardin des Chartreux puis montée  par la Rue des Flesselles puis le parc Sutter avant d’atterrir sur le plateau de Croix Rousse, très animé. Normal c’est jour de marché !

On redescend par de nombreux escaliers avant de retrouver les motivés du 35 qui en terminent. j’en profite pour en encourager quelques-uns qui sont vraiment plus à la peine que moi… Passage devant l’Opéra puis par l’Hôtel de Ville pour une arrivée Place des terreaux.

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Bref j’ai bouclé des 23-24 kilomètres du Lyon UrbanTrail 2015.