J’ai pris quelques jours pour écrire mon compte rendu de ce deuxième marathon de ma courte expérience de la course à pied, le temps que les émotions retombent un peu. Il me tenait à cœur de faire le marathon du beaujolais ou plutôt de refaire le marathon du beaujolais. Une revanche malgré un parcours relevé. En effet, il y a deux années j’avais connu toutes les émotions sur mon premier marathon en terre beaujolaise, ma terre d’adoption depuis quelques années maintenant.

La préparation

Pour la préparation de cette course je n’ai pas fait grand chose de particulier. Au début, je comptais suivre un plan type à la lettre mais au bout de 2 semaines je me suis fait chié ! Du coup, j’ai gardé l’idée de 3 sorties par semaine : une sortie longue en EF, une sortie seuil mi longue et une séance vma. C’est me format que j’essaie de garder depuis maintenant 1 an. J’ai privilégié au maximum les sorties longues entre 20 et 30 kilomètres avec un seul mot d’ordre : plaisir.  J’ai souvent sacrifié quelques heures de sommeil tout au long de la préparation en me levant à 4h30 du matin pour enchaîner un semi avant d’aller au travail. Je suis passé pour un barjo auprès de ma famille, des copains, de mes collègues… mais j’aime ça ! Voir le soleil se lever au retour de sa sortie, un régal ! Bref pour la préparation marathon je n’aurais que deux conseils : régularité et plaisir.

Jour de course

Après un trajet en bus pour rejoindre la ligne de départ à Fleurie, je retrouve Mary du blog la fille aux baskets roses, Christophe, un twittos et membre de la team #InSaucissonWeTrust sur Squadrunner, Lionel et Runnindom, la légende du marathon en patientant. C’est top comme moment !

https://twitter.com/runnindoum/status/800342435637424128

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8h58 : c’est l’heure de la traditionnelle minute de silence pour rendre hommage aux personnes parties trop vite cette année. C’est dingue mais ça me met toujours les frissons. Pas le temps de cogiter, c’est l’heure du départ. Je rentre directement dans ma course en me fixant un rythme de croisière.
Les kilomètres défilent au rythme des ravitos garnis. Je prends le temps de bien m’hydrater et alimenter à chaque ravito mais aussi entre. Je suis parti avec le gel bio energy et une flask d’HydraMAx de chez Nutrisens Sport, des produits toujours au top !
J’encaisse le D+ du parcours avec des petits coups de cul et tout ce passe bien. Je passe le semi en 2h10, au top sur le papier. Je vois que physiquement le dernier coup de cul à laisser quelques traces. Sachant que la suite du parcours est la partie la plus casse-patte, je suis parti en mode safe. De voir mes parents au 22ème puis au 29ème m’a permis de me fixer des objectifs de distance.
Ensuite entre le 30ème et 37ème, j’ai connu une petite traversée du désert physiquement et mentalement. Les années précédentes, les coureurs du semi et du 12km rejoignaient le tracé de marathon au 27ème et 30ème et c’était le top pour la motivation, l’ambiance… Cette année, le passage du 30 au 35 était un peu tristoune et compliqué à gérer mentalement à cause du D+ et de l’accumulation de la fatigue.
Le seul objectif était d’atteindre le 37ème, synonyme de descente vers l’arrivée. Ça n’a pas manqué! Dès le 37ème j’ai retrouvé mon allure des premiers kilomètres. Je double pas mal de coureurs à l’agonie, crampés, vidés.. j’essaie de glisser un mot, une tape, un sourire pour les motiver. Le dernier kilomètre est toujours magique avec cette traversée au milieu de la foule qui est venu en nombre. Je franchis la ligne après 4h43 d’effort. C’est au dessus de l’objectif visé qui était de 4h30 mais je suis heureux de finir dans ces conditions. J’ai pris énormément de plaisir sur cette course malgré les difficultés que j’ai pu rencontrer.

Cette course reste particulière car je joue à domicile, que l’ambiance est complètement dingue, le parcours vallonné mais magnifique, les ravitos gargantuesques, les bénévoles aux petits soins, une organisation au top ! Plus que 328 jours à attendre…

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