
Vous devez déjà être au courant mais grâce à un jeu concours sur Facebook, j’ai pu participer au Semi de Paris sous les couleurs de la team TomTom.
J’ai fait deux versions de l’article pour que tout le monde y trouve son compte: une version très longue et détaillée du provincial qui découvre les courses de masse (pour ceux qui veulent des détails) et une version courte (pour cela vous pouvez directement se rendre au paragraphe conclusion)
J-1 : mise sous tension
L’aventure commence samedi lorsque je débarque de Paris depuis mon petit coin de beaujolais. En sortant de la gare, je profite de mon timing large pour me balader et partir en repérage du parcours et surtout de la fameuse “bosse” du 9eme km de la Taine.
La veille, j’avais demandé (avec ironie) le D+ sur Twitter et les habitués m’avaient informé des “bosses” 9ème et du 17-18ème km. [Allez les trailleurs troll, vous pouvez rire !]
Bref après repérage du petit coup de cul du 9eme je me rends au Parc floral de Vincennes pour retirer mon dossard.
En arrivant j’aperçois Greg runner micro en main, en plein préparatif de podcast. A l’entrée, se trouve le mur post it mis en place pour l’occasion où tous les participants peuvent laisser un mot. J’y vais de mon petit commentaire et j’en profite pour discuter avec le CM du semi de Paris qui fait quelques clichés des messages laissés par les coureurs.
Je passe rapidement les différentes étapes pour récupérer le pack dossard et teeshirt. Je me rends sur le stand TomTom pour récupérer le tee-shirt de la Team et prendre les consignes pour le lendemain. Après quelques échanges avec l’équipe, je continue ma virée sur le salon. Il n’y a pas de stands vraiment délirants mis à part le stand Overstims où j’ai l’impression d’être à Disney ou face à une brigade Mc Do. Les vendeurs avec l’uniforme brandé et une foule de runners en quête de produits magiques dont ils espèrent abuser lendemain pour gagner quelques centièmes sur le chrono.
J’ai pu tester les écouteurs de la marque monster quelques minutes : difficile à mettre (j’imagine la difficulté pour les mettre avec un peu de transpiration), bonne tenue mais gêne présente (je pense qu’avec le temps on s’y habitue), le prix assez onéreux… Bref pas vraiment emballé par le produit. (Avis à confirmer lors du futur test)
Je regarde Twitter pour voir si des personnes sont présentes sur le salon pour retirer leur dossard. Marvin a l’air d’avoir quelques soucis pour retirer son dossard à distance. Un petit arrêt au stand des réclamations, une impression et me voilà avec le dossard de Captain. En retournant au stand TomTom, j’aperçois Steven et Johan. Les présentations faites, nous retrouvons Cécile devant le stand photo pour immortaliser l’événement
Après cette première partie, direction le subway sous les indications de Steven: “alors il est sur le chemin, c’est pas loin”. Hu ! On fait bien 3 kms avant d’y arriver! C’est l’idéal pour commencer à s’échauffer les mollets. On en profite pour échanger sur la course à venir.
Jour J : c’est la guerre !
Après une nuit agitée et mon rituel d’avant course, je prends la direction du départ pour retrouver les autres membres de la Team TomTom. Le métro se rempli à chaque arrêt de mecs en collant faisant des blagues douteuses pour masquer le stress pré-course.
Arrivé à 9h15, il y a déjà foule ! J’arrive à la bourre pour retrouve les membres de la team. Un comble pour le mec qui a deux montres aux poignets (la forerunner 220 et la TomTom runner). J’ai fait la rencontre de Ludovic, Runaddict, Rodrunner, Ali, Perrine, daddyTheBeat, Olivia, Marvin, Benedicte et les autres que j’oublie (je m’en excuse). C’est déjà l’heure de partir vers nos sas respectifs. Direction le sas 2h avec Olivia, Marvin et Bénédicte.
La course : La bonne gestion récompensée
Le départ officiel de la course est donné mais nous devons attendre environ 50 minutes pour passer la ligne.
Je décide de prendre une allure très tranquille pour assure sur le parcours sans avoir de pépins physiques sur les derniers kilomètres comme lors du semi du RunInLyon.
J’avale les premiers kilomètres facilement avec Marvin. Olivia a décidé de mettre un coup d’accélérateur pour un arrêt au stand (Vous en serez un peu plus en lisant son super CR)
Au 3ème kilomètre, je profite du faux plat descendant pour accélérer légèrement. Les jambes sont là. Au 5ème km, j’espère prendre un verre d’eau au ravito mais il ne reste rien. La course continue. Je passe sans problème la petite bosse du 9eme et je récupère dans la descente. Au 10ème, je commence à tirer la langue et j’espère trouver un peu d’eau. En arrivant c’est Beyrouth. Je prends 2 min pour boire, faire tomber un peu le cardio et je repars.
Tout va bien, le chrono me plait, mon allure est stable, le cœur va bien et les jambes aussi. C’est la cool attitude !
J’essaie de maintenir mon allure en dessous des 6’/km pour me laisser de la marge au ravito du 15eme km pour le réhydrater et souffler un peu avant les faux plats montants du 16ème et 19ème kilomètres.
Malgré les cadavres qui bloquent le passage durant les deux derniers kilomètres, j’essaie d’accélérer un peu pour finish sans sprinter comme certains décérébrés à la quête du millième ultime.
L’après course, nous devons attendre pour recevoir la fameuse médaille en chocolat et quelques trucs à l’ultime ravitaillement.
Je passe cette étape pour me rendre au salon des partenaires retrouver mes coéquipiers, discuter des temps et me ravitailler. J’en profite pour passer entre les mains d’un kiné-ostho une dizaine de minutes. Les masseuses exotiques n’étaient pas prévus au grand regret de certains.
Le petit coup de vitriol
C’est une belle course de masse où il est pas évident de profiter du paysage. L’ambiance est plutôt agréable mais vraiment faiblarde. C’est à croire que les préjugés des provinciaux sur les parisiens soient vrais. Je vous passe détails sur les gens essaient de traverser le flot de coureurs en les insultant…
Je vais aussi en mettre une couche sur les coureurs vous inquiétez pas. Sur le parcours il y avait des grands bacs verts où les organisateurs avaient pris la peine de placer un slogan amusant avec une cible, oui vous voyez de quoi je parle ? Le truc où on met ses déchets? Allez je vous aide : c’est la poubelle ! Vous le saviez ? Alors pourquoi vous jetez les bouteilles,les verres, les restes d’oranges et de bananes sans compte les tubes de gel par terre !!! Vous balancez aussi vos déchets sur le sol de votre cuisine ?! Et ce sont les même qui se donnent bonne conscience avec le tri sélectif : “Moi j’ai 14 poubelles à la maison : une pour les verres, une pour le papier…” une pour ta connerie oui !
Et les formules de politesse lorsque quelqu’un vous tend un verre ou une bouteille ? Un “bonjour” et un “Merci” et si possible avec le smile n’a jamais tué personne! Alors pourquoi vous ne le faites pas ?? Quand je vois certains perdent patience lorsque qu’un bénévole tarde à le “servir”. J’ai envie de lui répondre : “mec, fais toi plaisir tu ne seras pas recordman”! Vous me direz que je suis candide, qu’il y des cons partout et tout le tralala. Bah là des cons, ils étaient en masse !
Voilà c’était le moment coup de gueule !
En version courte
Pour les feignants qui veulent aller à l’essentiel, je vais la faire court. Je suis maintenant sûr que les courses de masse ne sont pas faites pour moi. Pour faire simple, tu subis le flux de coureurs ce qui t’oblige à slalomer si tu veux rester dans ton allure.
Je tiens quand même à remercier TomTom sans qui je ne serais jamais monté à La Capitale pour faire une course de ce genre.
J’ai également fait la rencontre d’un max de monde : des gars du Ch’nord, Steven, Johan, David; des membres de la team TomTom (Ludo, Rodrigue, Perrine, Runnaddict et les autres… et de mes partenaires de course Marvin, Olivia et Bénédicte. Un pensée pour tous ceux que j’ai pas pu croiser, un prochaine fois je l’espère.
Ah oui, j’ai terminé la course en 2h07′ !
Et c’est quoi ton rituel mon petit ? 😛
Le tradi café-clop ! Non je déconne !
Je me réveille musculairement en douceur, je m’hydrate beaucoup et je pense à ma course tout en préparant mes affaires.
Malgré ton bilan un peu mitigé, j’espère pourquoi pas y participer l’année prochaine. J’essaie de courir régulièrement (mini une heure par semaine mais le temps me manque 🙁 ) et je participerai à deux trails de 12.5km d’ici mai, on verra déjà ce que ça donne à ce moment. Bravo en tout cas pour cette expérience.
Si tu goûtes au trail, tu avoir du mal à revenir au running classique.
Pour la distance tu n’auras pas de soucis. Il faut juste que tu fasses quelques sorties autour de 1h30/1h45. Ce qui compte au début c’est la gestion de ton effort pour éviter de te mettre en échec au 18ème km (c’est très frustrant).
Merci pour ton commentaire
Coucou! Joli CR. J’ai opté pour la version longue 😉
Comme toi j’ai été choquée par l’attitude de certains envers les bénévoles. Je suis comme toi je dis MERCI même si c’est un peu rapidement vu qu’on te pousse. A la remise de la médaille, j’étais la seule à remercier les personnes qui nous la tendaient… quant aux déchets… N’en parlons pas… Mais bon je suis aussi fative car j’ai voulu jeter ma bouteille dans la poubelle et j’ai râté ma cible 🙁
J’espère en tout cas avoir l’occasion de te revoir!
Je t’embrasse!
Merci pour ton commentaire. 🙂
J’espère également te revoir prochainement sur Lyon accompagné du Captain !
Moi j’ai lu la version longue et la version courte.
je confirme que les courses de masse c’est pas top mais bon a faire une fois ou deux quand même, pour voir….
en tout cas j’ai l’impression que t’as couru au rythme que tu t’étais fixé mais que t’as pas pris plus de plaisir que ça, c’est l’effet masse qui fait ça?
Exactement, les courses de masse c’est bien pour se sociabiliser un peu.
Sportivement, j’ai pris du plaisir dans le sens où j’ai maîtrisé mon allure et réalisé le temps estimé (vu le peu d’entrainement que j’avais). Je commence à me connaitre mais j’ai encore tellement à apprendre.
Je trouve que l’effet de masse te rend encore plus seul. Dans les petites courses, il y a toujours quelqu’un qui a un petit mot pour toi lorsque t’es en difficulté. Souvent je m’arrête presque pour motiver ceux qui lâchent avant la fin. A paris, j’étais seul au milieu des autres…
Content de t’avoir rencontré également! 😉
Et 100% d’accord avec ton coup de gueule, même si je n’ai pas croisé trop de gens désagréables avec les bénévoles cette fois (ça m’a presque étonné!)
Hello Mr, félicitation pour ton chrono. J’ai adoré lire tes 2 CR (longue et courte). Bonne continuation et à très bientôt.
Merci pour ton commentaire
Félicitations à toi ça claque 😀
Bon CR. ce fut un vrai plaisir de faire ta connaissance et encore MERCI pour ton samedi : tu m’as sauvé la mise 🙂
Au plaisir de te revoir sur Lyon pour un apéro ou un run en mode trail (ohh le dingue que je fais là à me lancer encore dans un truc de fous 🙂 )
Trop tard, tu devras me suivre en Trail 🙂
Bien content d’avoir fait ta connaissance et au plaisir de te revoir
Tout d’abord, félicitations pour ta course.
Ton CR est parfait et je m’y suis retrouvé dans pas mal de points que tu abordes.
Comme toi, c’était ma première course de masse et je retiendrais 2 choses positives :
* le beau temps et c’est bon de courir avec un temps ensoleillé et un peu frais.
* ma perf du jour (1h46) car même si j’ai un peu lâché sur la fin du parcours (à partir du 18 ème km), j’ai fait un très bon temps, légèrement mieux que mon plan d’entrainement qui visait 1h50
Par contre, je me suis senti désespérément seul et perdu au milieu d’un flot de coureurs. J’étais dans les premiers du SAS 1h50 sur la ligne de départ et je n’ai pas été gêné par les autres coureurs sur les premiers km. J’étais dans ma bulle, les yeux rivés sur ma montre afin de conserver le bon rythme. Par contre, par la suite, je n’ai jamais pu trouver un groupe courant à la même allure que moi. Sur la fin du parcours, j’ai rattrapé les derniers du SAS 1h40, complètement à la dérive pour certains et j’ai du slalomer entre les coureurs sur les 2 ou 3 derniers km.
Concernant le sans gène écolo des coureurs, deux choses m’ont frappé. Premièrement, au 10eme km, lors du ravitaillement Powerade, on avait l’impression de coller au bitume tellement le sol était recouvert de boisson. De plus, à chaque pas, on shootait dans des centaines de gobelets plastiques. Jamais, je n’avais vu ca.
Deuxièmement, plusieurs fois, j’ai du éviter des gens sur la route, notamment un VTT vers le 5eme km à un passage piéton, une jeune dame avec une poussette vers le 12eme km qui remontait en contresens la course, et une gentille mammy vers le 13 ou 14eme km qui traversait à un passage piéton le flot des coureurs sans se soucier si elle gênait ou pas. Enfin, au dernier ravitaillement, je me suis fait bousculer par un coureur qui arrivait derrière moi et qui voulait prendre de l’eau plus rapidement que moi. Bref, des incivilités pas graves mais bizarre pour le provincial que je suis
Au final, ce semi est une bonne expérience et il restera de bons souvenirs de ce WE parisien en famille.
d0m, alias dginhac
Super CR!
Le chrono se rapproche dangereusement des 2h, le prochain semi et tu fais péter le Sub 2H!! 😉
En espérant se croiser sur une course bientôt.
Belle course, BRAVO 🙂
En effet, notre petit Runner Geek nous a fait une super course et un super CR. Merci encore à lui de partager ses impressions.
Bon, je m’arrête là car je n’ai pas cessé de lui dire en direct et il va avoir les chevilles qui enflent.
En ce qui concerne les courses de masse et l’attitude des runners et autres :
J’avais prévu de faire un article sur ce thème, spécifiquement sur les courses trail car je ne fais pas de bitume. Je vous rassure, il y a des cons de partout comme on dit.
Mais en effet, voici les limites des courses de masse.
Je vais continuer à vous évangéliser en vous conseillant de vous orienter vers le trail. Mis à part les grosses courses type UTMB, il y a moins de monde mais suffisamment de participants pour créer une ambiance (c’est pour cette raison que je ne fais pas non plus le Lyon Urban Trail) Et l’esprit trail est censé être présent même dans les pires moments… Censé car je ne l’ai pas tout le temps vécu.
Jamais de problèmes jusqu’à maintenant en trail mountain et en skyrunning mais alors les trails de monts… J’en conclue que les “c***s” sont souvent d’ancien urbains. Mais pas que, j’en ai vu beaucoup dans les organisateurs ou dans les têtes de course… Un manque d’humilité suite à leur réussite. Mais pour tout ça, j’espère que je suis subjectif et que je me trompe.
Comme le dit Émile, il faut faire péter le chrono ! Il est temps de passer sous les 2 heures 😉
Un beau CR, une belle course et de chouettes rencontres !
J’aime aussi ton coup de gueule concernant le RESPECT de la course. Je n’ai pas l’impression de voir ce genre de choses en trail, en tous cas c’est très rare, même si ça m’arrive de ramasser un gel vide par terre et le mettre dans la poubelle la plus proche… L’esprit tail y règne en maître 😉 Bonne continuation !
hello
super CR (version longue pour moi!) on a vraiment fait une course similaire jusqu’au temps final (ou presque) et j’ai du être à un moment juste à cote de vous car il me semble reconnaitre mon chéri (qui a fait la course avec moi) à gauche sur la photo dans le sas de départ!
On s’est pas vraiment raté de beaucoup!!
A bientôt
Marie
pour le coup de gueule j’avais fait le même à mon premier semi
http://lafilleauxbasketsroses.blogspot.fr/2012/11/mon-premier-semi.html 😉
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