Le 23 mars dernier avait lieu la course du bord de Saône a Saint-Bernard, un petite course locale qui tombe pile le même jour que la tcn. J’ai dû faire un choix, enfin les inscrits à la tcn l’on fait pour moi car la course affichait complète deux semaines avant le départ. C’est super pour une première. édition !
Bref revenons à notre course.
La veille, j’ai effectué quelques kilomètres pour décompresser de la semaine et me dégourdir les jambes. Tout est au rendez-vous sauf le genou droit…lorsque je porte les chaussures de trail sur terrain peu vallonné, j’ai une douleur qui survient au niveau de l’extérieur du genou. Bref, le matin en me levant la douleur est toujours présente et je me dit que les 12km vont être long…
Départ 8h, je passe récupérer beau-papa (militaire fraîchement retraité, coureur depuis 30 ans participant au grand raid, vma d’une fusée Ariane pour sa catégorie – il y’a un match dans le match !) et direction le départ. Nous attendons une quarantaine de minutes sur le village. Mention particulière à l’organisation pour la mise à disposition d’une consigne gratuite et numérotée.
9h15, le speaker conseille au coureur de se rendre sur la ligne de départ qui se trouver en bord de Saône. J’effectue quelques allers-retours pour me chauffer les jambes enfin surtout me rechauffer. Le thermomètre indique de 4° avec un vent froid et une petite pluie intermittente.
Le départ est donné à 9h30 et comme à mon habitude je suis dans le dernier tiers du peloton.
Le parcours commence directement par une montée à travers le village, il y’a déjà des marcheurs… Je profite les talus tel une gazelle bondissante pour m’extirper du paquet. Il y’a une alternance de montée-descente sur les deux premiers kilomètres qui me permettent de relancer et de tourner à entre 5’20” et 4’40”. Je suis bien au niveau des jambes et du cœur malgré les montées. Merci les sorties sur parcours vallonné !
C’est là que débute la partie cross avec une alternance de terrain sec, gras, de sable, le tout en montée et descente. Je commence à sentir une petite gêne au niveau du genou, je réduis mon allure pour effectuer la boucle autour du lac juste en dessous des 5’30”. Mon beau père qui n’était pas loin derrière en profite pour accélérer (en mode diesel). Je me cale dernière des coureurs pour trouver mon rythme (je surveille la montre pour ne pas partir sur un faux rythme).
C’est déjà le point ravito du 6ème kilo et des poussières. Des bénévoles nous tendent un verre d’eau qui me fera le plus grand bien. J’en profite pour m’arrêter quelques secondes.
Les deux prochains kilomètres sont assez délicats à gérer car ils se composent de coups de cul qui feront de la casse chez les coureurs. Je réduis mon allure pour mieux les aborder.
En haut du village (9eme), j’évalue mes capacités et je commence à réfléchir à passer en mode full gaz pour les trois derniers. Ne connaissant pas le parcours, je préfère en garder un peu sous le pied. (Pas de folie, je reste en mode gestion – économie d’energie)
Et j’ai bien fait ! Passé le 10eme, un joli faux plat montant nous attend, j’en profite pour motiver deux gars qui continuent sur le 21 et je commence à accélérer.
Les chemins entre le 12km et le 21km bifurquent et je me retrouve sur l’arrivée. Au chrono 11.36km pour 1h01’31’’ (un peu plus sur le papier) et je me classe 129 sur 315 ( pour une fois que je suis dans la première moitié, faut pas s’en priver).
J’établi mon nouveau record sur 10km avec un temps de 53’56’’.
Bilan très positif de cette course. Le travail commence à payer. J’arrive à contrôler mes sensations pour ne pas finir en burn out complet. Par contre un petit bémol au niveau du tracage kilométrique du parcours car au final il y a une différence de 700 mètres…
Les résultats de la course du bord de Saône sont déjà en ligne (cliquez sur la distance pour ouvrir les résultats en pdf fournis par Terre de Running) : 8km, 12km et 21km
Prochain épisode : Rendez-vous sur le Lyon Urban Trail le 13 avril 2014