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Mon Marathon du Run In Lyon 2025 : la tête plus forte que les chaussures

Dimanche 5 octobre, le réveil sonne à 6 h. Pas besoin de plusieurs alarmes, je suis déjà debout, en forme, prêt à vivre cette journée tant attendue. Petit-déjeuner classique, les rituels sont en place. Et puis, le premier grain de sable : au moment d’enfiler mes baskets, je découvre un trou dans l’une d’elles. Pas le choix, je dégaine une ancienne paire, usée mais encore vaillante… du moins, c’est ce que je croyais.

L’avant-course : entre excitation et doutes

Arrivé à 7 h 30 sur Lyon, je retrouve cette ambiance unique : les coureurs, les bénévoles, la musique, l’énergie dans l’air. Je me dirige vers mon sas de départ, partagé entre excitation, stress, et une petite voix intérieure qui me murmure : « Mais pourquoi tu fais ça ? »
Le coup de départ retentit, et c’est parti.

Les 15 premiers kilomètres : euphorie et excès de vitesse

Les premiers kilomètres s’enchaînent bien. Je me sens léger, trop léger même. L’allure est rapide, trop rapide. Mais difficile de résister à l’euphorie collective, aux encouragements constants du public.
Je le sais : je le paierai plus tard. Mais pour l’instant, je savoure.

Le mur et les douleurs : la réalité du marathon

Autour du 20e km, les premières douleurs se manifestent. Mes pieds me brûlent, et mon tendon d’Achille commence à protester violemment. Mes vieilles baskets n’étaient décidément pas le bon choix.
Malgré tout, j’avance, un pas après l’autre.

Puis arrive le 30e kilomètre. Le fameux mur du marathon.
Ce moment où le corps veut s’arrêter, où chaque mètre devient un combat. J’ai envie de marcher, de tout laisser tomber… mais le mental prend le dessus.

Les derniers kilomètres : jusqu’au bout de soi

Au km 37, la voiture balai me rattrape. Je sais que je ne serai pas dans les temps, que je finirai hors délai. Mais tant pis. Je suis là pour aller au bout, pour moi.
Je franchis finalement la ligne d’arrivée, vidé, ému, finisher malgré tout. Pas de chrono à afficher fièrement, mais une victoire personnelle immense.

Ce que je retiens

Mon retour dans cette épreuve du marathon m’a appris beaucoup :

  • Que le mental est l’arme la plus puissante du coureur.
  • Que la stratégie de course, ça se prépare autant que les jambes.
  • Qu’un marathon n’est pas un trail : ici, tout est question de rythme et d’endurance pure.
  • Et surtout, que les spectateurs lyonnais sont extraordinaires. Leur soutien, leurs cris, leurs sourires, ont été un vrai carburant quand le corps voulait lâcher.

Malgré la douleur, les doutes, les erreurs, une chose est sûre : je reviendrai l’année prochaine.
Plus préparé, mieux chaussé… mais toujours avec la même passion.

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