Nous y voici, c’est ma première course, mon dépucelage de la compétition.

Comme vous avez pu le lire dans mon “à propos“, cette course était un challenge que je me suis fixé en commençant à prendre goût au running et aussi pour me motiver à tenir l’entrainement. C’était vraiment pas gagné au début. Rien que le fait de courir 20 minutes me semblait insurmontable après l’arrêt du sport pendant plus de 6 mois.

En discutant avec des collègues runners, je me suis laissez convaincre (assez facilement je le reconnais) de m’inscrire par le biais de ma boite au RunInLyon, course qui est entrain de gagner en popularité puisqu’elle affiche complet à 20 000 inscrits pour la session 2013.

Rendez-vous pris pour le 7 octobre 2012, 8h avec mes collègues. On se retrouve sur place pour une photo de groupe ambiance corporate avec nos tee-shirts de la boite. Nous entrons dans nos sas respectifs vers 8h30. C’est déjà la foire. Je commence à sentir la pression qui monte doucement. Me retrouver autour de plus 15 000 personnes (si ma mémoire est bonne), c’est pas vraiment une habitude pour moi. J’avais plutôt l’habitude de courir en solo à l’entrainement.

[singlepic id=25 w=320 h=240 float=center]

9h : coup de pistolet annonçant le départ…pour les premiers. Etant dans le sas des 1h, je passe la ligne environ 10 minutes après. Durant les trois premiers kilomètres, j’essaie de trouver mon rythme en doublant un bon nombre de coureurs / mini groupes qui occupent la chaussée. Je me retrouve rapidement au ravito du 5ème kilomètre. C’est la jungle, il ne reste pas grand-chose pour s’hydrater, il y a une tapis de bouteilles au sol (c’est dangereux pour les chevilles) malgré les nombreuses poubelles autour du stand. Un petit coucou aux fans venu m’encourager (ma fiancée et ma famille). Maintenant c’est la partie la plus dure à gérer car on attaque la portion sur les quais du Rhône. On a la sensation qu’elle ne va jamais se terminer. En plus du flot de coureurs, on croise des non participants courant à contre sens, des familles passe promenant avec des plus et tes. Ce n’est pas super pratique pour garde un rythme tout en évitant de slalomer.

J’arrive à 8ème km, je me sens toujours bien, je garde ma cadence. Peu avant le 9ème km, il y’a un petit coup de cul, pour remonter au niveau du pont, rien de bien méchant mais je double des coureurs à l’arrêt, d’autres qui marchent. Je décide, passé le 9ème de lâcher les gaz. C’est toujours le flot de coureurs, pas évident de faire une remontée pour gratter un peu de temps. Je tiens mon allure jusqu’à la ligne d’arrivée. Je regarde mon chrono : 58′ !

RunInLyon -10km en moins d’une heure : check !

Au niveau de l’organisation, j’ai pu comparer uniquement avec le marathon du beaujolais. Cette course est une vaste industrie, il y’a vraiment beaucoup de monde pour le parcours, peu de fluidité, les ravitos sont peu garnis (même sur les autres distances).

Je m’aligne quand même sur le semi cette année, j’espère que les organisateurs auront pris en considération les remarques des participants après course.

[singlepic id=7 w=320 h=240 float=center]